Donner du sens à sa vie
Donner du sens à sa vie
Un jour, en discutant avec un ami de nos différents projets, il m’a écrit : « Il faut parfois bien des épreuves pour simplement nous mettre sur le chemin de la vie qui est la nôtre. Certaines personnes (la majorité? ) d’ailleurs ne découvrent jamais leur talent et pire encore ne réalisent même pas qu’ils ont du talent et ils passent leur vie à attendre la mort dans l’angoisse. Comme le proverbe dit: » il est mort à 20 ans et enterré à 80″.
Hier, un autre ami, qui a vécu des quantités de vies extraordinaires, quand je lui ai raconté, m’a dit la superbe phrase suivante : « Bien sûr, tu as une vie, tu dois la remplir ! ».
Ca a raisonné en moi, mais c’est bien sûr ! Donner du sens à la vie, c’est ce qui nous fait vivre ! Joli truisme, encore faut-il en prendre conscience.
Est-ce que ce que je vis est en adéquation avec ce que je suis ? Ai-je l’impression de totalement vivre ma vie ?
Ça implique, en s’octroyant une pause de temps en temps, de se demander qui je suis au fond de moi, comment je veux ma vie ? Dans quelques années, quand je me retournerai, qu’est-ce que je voudrais avoir accompli, qu’est-ce qui me procurera une immense satisfaction ?
Evidemment, pour la plupart d’entre nous, nous sommes chahutés par le quotidien, les problèmes, la routine… Quand on en prend conscience, c’est une occasion de sortir la tête hors de l’eau, et redéfinir sa route, l’itinéraire de son voyage, en prenant en considération son essence profonde, sa propre identité, ses valeurs, et surtout ses désirs.
Ça passe par des moments d’introspection, d’écoute de soi, et de confiance en cette petite voix intérieure qui nous lance parfois des pistes, des indices, des idées, des messages, des défis même, et que certains nomment l’intuition.
Alors évidemment, la démarche doit être fluide, venir d’elle-même, sans cristalliser la question de « Et maintenant, quel sens je dois donner à ma vie ? » en la rendant anxiogène.
L’important est de vivre dans une dynamique de curiosité, de nouveautés, qui fait qu’on a l’impression d’avancer, et non faire du surplace. C’est une ouverture au monde, ainsi qu’à notre connexion aux autres.
Jean-François Vézina parle « d’inattendre la vie », qui veut dire, non pas ne rien attendre, mais au contraire s’attendre à tout, rester ouvert à la multitude des possibles qui s’offrent à nous. Testez, expérimentez, entêtez-vous quand vous sentez que vous êtes dans votre voie.
Amusons-nous, ne prenons pas la vie trop au sérieux.
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